Il y a en effet des tas d'idées d'escarmouches possibles dans ces années-là...
Y compris en Normandie, avec le roi de Navarre, Charles surnommé "Charles le Mauvais"
qui en plus d'être roi de Navarre était aussi comte d'Évreux et donc très bien (ou très mal, selon les points de vue) impliqué dans toutes les magouilles diplomatiques du nord-ouest du royaume de France.
On voit sur la carte plus haut ses possessions en vert clair. Et avoir un titre de roi, et donc le droit d'avoir une couronne sur la tête, ça l'aidait sûrement pour la com', même en Normandie alors que son vrai royaume était très loin.
Une suggestion de faction en plus des principaux belligérants, un peu moins connu que les autres mais sûrement très influent localement (y compris pour emm... tous les autres en faisant du chantage etc.)
D'un point de vue breton on a aussi not'bon duc Jean IV qui, obligé un moment de s'exiler en Angleterre, a participé en 1373 à la chevauchée de Jean de Gand aussi appelé dans les textes d'époque le duc de Lancastre, dans le sud-ouest.
Il y a une anecdote citée dans un poème d'un de ses proches, Guillaume de Saint-André : un jour le duc de Bretagne et ses quelques compagnons, isolés du reste de l'armée anglaise, aperçoivent devant eux une grosse troupe française... Ils sont sûrs qu'ils seront rattrapés, et capturés ou tués, s'ils tentent de fuir (ce qui vu le contexte à ce moment en Bretagne aurait sans doute signifié la fin de la dynastie des Montforts). Alors Jean IV fait déployer son enseigne pour qu'on le reconnaisse, fait sonner son cornemusier, et (d'après un poème d'époque) :
« Et va criant comme un Turc :
Malo, Malo au riche Duc.
Ses gens crioient à plaine gorge,
En courant après li : Saint George »
...Les Français, en voyant un duc leur foncer dessus en personne et presque tout seul, sont persuadés que tout le reste de l'armée anglaise le suit un peu plus loin derrière, et préfèrent abandonner le terrain sans combat.